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Historique :

Abbaye dès le VIIIe siècle, l'édifice porte l'empreinte de toutes les époques jusqu'à nos jours. L'abbate Saint-Michel de Pessan fut créée avant le VIIIe siècle par des moines de l'ordre de saint Benoît. C'est une abbaye très ancienne puisqu'en 817, au concile d'Aix-la-chapelle, il fut décrété qu'elle serait dispensée de paiement de l'impôt. Détruite par les Sarrasins vers 725, relevée par Charlemagne, ravagée encore par les Normands au IXe siècle et relevée cette fois par les comtes d'Astarac, elle connut encore d'autres déboires : en 1250, un incendie détruisit l'église et l'abbaye, mais deux ans plus tard elle fut relevée. En 1473, l'abbaye tomba en commende. Plus tard, en 1748, à la demande des moines qui le réclamaient depuis longtemps, elle fut sécularisée. Vendue comme bien national en 1798 pour 110 100 francs, l'abbaye fut rasée et ses matériaux revendus. Le terrain sur lequel elle s'élevait fut racheté une première fois en 1812, puis en 1873 par l'abbé Gabent, curé de la paroisse, qui s'employa à sauver de l'église ce qui pouvait l'être et lui donna son aspect d'aujourd'hui, en déplaçant par exemple une partie des stalles de la tribune au chevet.
L'église Saint-Michel de Pessan, église paroissiale depuis la Révolution, fut jusqu'en 1748, une église abbatiale. Des moines de l’ordre de saint Benoît s'y établirent dès le VIIIe siècle. Son existence est établie par une mention écrite du concile d'Aix-La-Chapelle de 817. Elle fut détruite par les Sarrasins vers 725, et ravagée encore par les Normands au IXe siècle. En 1250, un incendie détruisit l’église et l’abbaye, mais deux ans plus tard, l'autel majeur fut consacré par l’archevêque d'Auch. En 1748, à la demande des moines qui le réclamaient depuis longtemps, elle fut sécularisée, et les moines cédèrent la place à un chapitre de douze chanoines qui restèrent jusqu'en 1789. L’édifice est dans sa totalité classé Monument historique depuis le 1er mars 1960. On peut voir dans le choeur, le maître-autel décoré de fresques en terre cuite polychrome, de la fin du XIXe siècle ; un ensemble de stalles en bois sculpté probablement du XVe, une Pieta du XVIe en bois doré, une série de 12 tableaux réalisés par J. Smets dans les années 1760 dont, dans la nef, quatre grands tableaux (l’Annonciation, la Visitation, le Lavement des pieds et les Disciples d’Emmaüs), et trois lustres de bois doré datant de la fin du XVIIIe siècle. Les vitraux du chœur et de la chapelle Saint-Roch sont l'œuvre du maître-verrier parisien J. Hirsch, et ceux de la chapelle de la Vierge du condomois Brun.

Classement monument historique :

Objet(s) classé(s) :

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